Mythes arrêt du tabac avec la cigarette électronique : Démystification

Arrêter de fumer est un gros challenge, voire pour beaucoup de fumeurs une épreuve. Pour autant, l’arrêt du tabac, quel que soit le moyen emprunté, est source de nombreuses idées vraies mais aussi totalement infondées.
Mythes arrêt du tabac avec la cigarette électronique : Démystification

Arrêt du tabac : le vrai du faux

Les fausses idées sur l’arrêt du tabac les plus répandues sont les suivantes.

« Il est trop tard pour arrêter de fumer quand on a fumé toute une vie ». Il faut savoir que l’arrêt du tabac est toujours une bonne chose pour sa santé. Par exemple, après une année d’arrêt de la cigarette le risque de faire un infarctus est divisé par 2. Celui de faire un AVC, après un an d’arrêt est identique à celui d’une personne qui ne fume pas.

« Il est très difficile de décrocher du tabac car on est très accroc à la nicotine ». S’il est vrai que la nicotine est une substance addictive, l’arrêt du tabac pendant quelques jours va entraîner une élimination rapide de la nicotine. Pour contrer l’effet de manque, on peut prendre des substituts nicotiniques ou la cigarette électronique, qui vont aider à ne pas fumer. Une diminution progressive de la dose de nicotine fait que le besoin diminue petit à petit. C’est pourquoi, d’après les dernières études en France, un vapoteur sur quatre vapote à l’aide d’une cigarette électronique sans nicotine.

« Continuer une activité physique et continuer à fumer diminue les risques ». Le sport n’a jamais fait diminuer les risques de cancers liés au tabac. Il s’agit là d’une fausse bonne idée qui dissuade de l’arrêt du tabac.

« La cigarette électronique est tout aussi dangereuse que la cigarette tabac ». C’est bien évidemment faux car la cigarette électronique avec ou sans nicotine est reconnue par de nombreux tabacologues comme un moyen permettant l’arrêt du tabac. Car la cigarette électronique ne génère pas les substances cancérigènes de la fumée du tabac ou encore le monoxyde de carbone responsable des maladies cardiovasculaires induites par la combustion du tabac. Et ce que la cigarette électronique soit avec ou sans nicotine.

« Arrêter de fumer est une question de volonté ». Encore une idée fausse sur l’arrêt du tabac car stopper la cigarette tabac nécessite de se faire aider par des substituts nicotiniques ou la cigarette électronique, avec ou sans nicotine.

« L’arrêt du tabac fait prendre du poids ». C’est faux ! Car seules les personnes qui compensent le manque de tabac ou de nicotine par le grignotage peuvent grossir de 2 à 3 kg. Il faut savoir que 33% des personnes qui ont arrêté de fumer n’ont pas pris de poids à cause de l’arrêt du tabac. Pour celles qui ont pris du poids, elles retrouveront leur poids initial au bout de quelques mois. De même, dans l’arrêt du tabac, la cigarette électronique avec ou sans nicotine, n’entraîne pas de prise de poids.

« C’est la nicotine qui est dangereuse dans le tabac ». Totalement faux car ce sont les substances cancérigènes et le monoxyde de carbone issus de la combustion du tabac et contenues dans la fumée de cigarette qui tuent. C’est pourquoi la cigarette électronique avec nicotine est reconnue comme un moyen de réussir son arrêt du tabac. Vapoter une cigarette électronique sans nicotine aide aussi à ne pas consommer de cigarette, une fois que l’on a réussi sa cure d’arrêt du tabac.

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On risque la crise cardiaque si on fume tout en portant un patch nicotinique.

FAUX. C'est une idée reçue. Pour preuve, les substituts nicotiniques sont recommandés aux fumeurs après un infarctus du myocarde afin de les aider à stopper leur tabagisme.

Les substituts nicotiniques diminuent la dépendance tabagique et aident à ne pas prendre de poids.

VRAI. Certaines personnes qui arrêtent de fumer, compensent leur manque de nicotine par la nourriture. Le grignotage et le goût accentué pour le sucré provoquent incontestablement une prise de poids. En diminuant les symptômes de dépendance, les substituts nicotiniques aident l'ex-fumeur à ne pas tomber dans ce piège.

Les substituts nicotiniques doublent les chances d'arrêter de fumer.

VRAI. Ils multiplient par deux le taux d'abstinence tabagique à six mois, par rapport à un placebo. A un an, 18 % des fumeurs ayant été traités par substituts nicotiniques sont abstinents contre 10 % dans le groupe placebo.

Les jeunes deviennent beaucoup plus vite dépendants au tabac que les adultes.

VRAI. Chez l'adulte qui passe progressivement de l'expérimentation à la consommation régulière, la dépendance s'installe classiquement en environ un à deux ans. En revanche, chez les très jeunes ados, elle se manifeste bien plus tôt. Certaines études montrent que le seuil de la dépendance chez les jeunes apparaît dès deux cigarettes un jour par semaine.

Selon une étude canadienne, la dépendance existe déjà chez 10 % des jeunes de 13-14 ans en phase d'expérimentation, 28 % des fumeurs occasionnels, 48% des fumeurs mensuels, 64 % des fumeurs hebdomadaires et 93 % des fumeurs quotidiens.

La vapoteuse (e-cigarette) aide à arrêter le tabac.

VRAI. Le vapotage peut aider les fumeurs à arrêter. Il permet d’apporter de la nicotine aux fumeurs dépendants sans les composants nocifs de la fumée du tabac et en évitant la plupart des dommages causés par le tabagisme. En vapotant, les risques pour la santé sont 95% moins élevés que lorsque l’on fume et la dépendance à la nicotine s’estompe dans la majorité des cas (Respadd).

Le « tabac chauffé » est la même chose que la vapoteuse (e-cigarette).

FAUX. Le tabac chauffé, nouveau produit sur le marché depuis quelques années, est volontiers présenté par l’industrie du tabac comme un équivalent de vapoteuse, alors qu’il ne doit absolument pas lui être assimilé. Ce sont de mini cigarettes de tabac imprégnées de propylène glycol qui, insérées dans un dispositif électrique, sont chauffées par une résistance et libèrent un aérosol contenant un mélange de vapeur et de fumée. La combustion classique d’une cigarette, aux alentours de 650°C, est remplacée par une pyrolyse (340°C). A cette température, sont libérées des substances toxiques similaires à celles des tabacs fumés, même si en moindre quantité. Le produit phare, commercialisé en France, est IQOS (I Quit Ordinary Smoking). Le tabac chauffé ne peut être présenté comme un produit de « réduction de risque » pour la santé, ni comme un moyen de sevrage. Il apparait même qu’il puisse faire entrer plus de non fumeurs dans le tabagisme qu’il ne fait sortir de fumeurs de la dépendance au tabac.

© Crédits photos : Marco, Chaipong.

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